Notre Projet

Une réflexion commune
sur un projet aux
multiples objectifs

La réflexion du projet de méthanisation a été
motivée par le fait que son process nous permette d’obtenir  une source de production d’engrais naturel issu de la dégradation des déchets organiques. Ce qui permettrait à terme de diminuer l’achat et la consommation d’engrais minéral chimique qui dégage du CO2 au moment de son extraction et de sa transformation. L’objectif est aussi de redonner de la valeur ajoutée à nos exploitations par la valorisation des déchets organiques issus de nos exploitations ainsi que la valorisation de nos intercultures (obligation réglementaire agricole, PAC).

Nous avons réfléchi à ce projet collectivement. Nos exploitations agricoles sont concentrées sur un rayon de 7 km. L’idée est d’implanter le méthaniseur au milieu de nos structures pour des raisons logistiques d’approvisionnement du gisement (Fumier, menues pailles, ensilage), mais aussi pour l’épandage du digestat qu’il soit liquide ou solide. Ainsi cela pourra nous permettre de réduire un maximum la circulation routière. Cette méthanisation sera approvisionnée à 87% par des exploitations agricoles et s’intègrera par excellence dans notre système agronomique qui est le cœur de notre métier.

PRODUCTION

253 Nm3/h

INTRANTS

22 000 T/an
soit 60T/j

DIGESTAT

18 000 T/an

INJECTIONS

24 000 000 KWh
Pcs/an

PRODUCTION DE GAZ

équivalente à 2500 foyers

BILAN ENVIRONNEMENTAL

Economie de
2500 T CO2

Intrants (CIVE)

Ensilage de culture intermédiaire à valeur énergétique (CIVE). La destruction des CIVE d’hiver, c’est-à-dire les CIPAN actuelles (cultures intermédiaires piège à nitrates), par traitement chimique (produit phytosanitaire) ou mécanique (labour) n’aura plus lieu d’exister sur nos exploitations.

Avantages à l’implantation d’une CIVE dans nos exploitations :

  • Les développements racinaires et foliaires des CIVE pendant 7 mois permettront d’enrichir le sol en matière organique même si nous prélevons la partie aérienne de la plante.
  • L’implantation d’une CIVE aura le même objectif initial des CIPAN qui est de capter les nitrates se trouvant dans le sol.
  • La récolte en ensilage de la partie aérienne permettra d’alimenter le méthaniseur pour la production de biogaz.
  •  L’implantation d’une CIVE ne désorganise en aucun cas l’exploitation que ce soit en termes de travail ou en termes de revenu lié à la production, car on pourra implanter une culture alimentaire d’été derrière la CIVE récoltée.
  • Lutte contre les adventices : le fait d’avoir une couverture quasi permanente permet une concurrence avec les adventices (mauvaises herbes) ce qui entraîne une baisse significative de consommation de produits phytosanitaires 

Cet ensilage d’interculture, appelé CIVE, ne fait aucune concurrence aux cultures alimentaires (humaine ou animale), puisque aujourd’hui elle est détruite et non récoltée.

Les intercultures, appelées aussi « couverts » présentent un double intérêt : ​

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Agronomique

pour la gestion de l’azote pour la culture suivante, la structuration des sols, la lutte contre les adventices


&

soutenir une agriculture

Environnemental

Par la limitation des pertes d’azote dans les nappes phréatiques, la fixation de plus de carbone dans le sol par leurs racines, la création de zones d’habitats pour auxiliaires.

Menue paille

La menue paille est une partie des glumes, coques, siliques, qui enveloppes les graines d’adventices ayant poussé dans la culture. A terme, c’est une diminution du salissement des sols en mauvaises herbes et une diminution du stock grainier dans le sol. Donc une diminution de produits phytosanitaires.

Fumiers

La collecte des fumiers permettra aux éleveurs de valoriser leurs déchets organiques. En évitant des stockages de fumiers odorants en bout de champs, une volatilisation du méthane, d’ammoniaque et du CO2 dans l’air.

Tontes d'herbes des collectivités

La communauté de commune effectue des coupes d’herbes plusieurs
fois par an. Cela représente 1 tonne par semaine pendant 2 à 3 mois suivant les conditions
climatiques de l’année. Cette herbe n’étant pas valorisée aujourd’hui s’inscrira dans un
schéma de dynamique locale.

Déchets de séparateur de silos

Ce sont les déchets de triage issu du nettoyage des grains récoltés lors de leur préparation à l’expédition.

Eaux de lavage agroalimentaire

Collecte des eaux de lavage

Digestat

Les intrants de notre unité de méthanisation (fumiers et déchets végétaux) seront digérés par les bactéries naturelles contenues dans le digesteur. Il en résultera les deux co-produits suivant : le biogaz qui est volatile et le disgestat partie semi-liquide.

Que dire de ce Digestat ?

Brunâtre, couleur terreau, c’est un mélange visqueux contenant beaucoup d’eau.
Il ne sent quasiment rien car il ne contient plus d’acides gras volatile (éléments malodorants des matières organique en décomposition : ce sont eux qui ont été dégradé pour obtenir le biogaz).

Quel intérêt de ce digestat ?

« Nourrir les plantes ».
Ayant gardé les éléments azote, phosphore et potasse, c’est engrais naturel riche en oligo-éléments.
« Nourrir le sol ». C’est un amendement qui amènera en plus des matières organiques stable pour la cohérence et la vie du sol.

Stockage du digestat

Il sera stocké dans des cuves fermées pour ne pas dégager d’odeur ni se diluer avec la pluie.
Les cuves seront sur place et à proximité des zones d’épandage.

Epandage du digestat

Il se fait dans le respect de la réglementation avec un suivi qualitatif pour le respect de l’environnement et des parcelles de cultures.
Des distances entre le lieu d’épandage et les habitations sont à respecter (50m ou 100m selon les cas) comme avec les cours d’eau ou autre espace sensible.
Il sera enfoui dans les heures suivant l’épandage sauf en cas d’épandage directement sur culture.
Il peut être séparé entre une partie liquide et une solide pour son utilisation.
Il sera épandu au plus près des périodes de besoins des cultures.